Quand le vin est tiré, on le boit jusqu'à la lie.
Parole d'un buveur de but à la CAN
La compétition continue même si les Ecureuils doivent rentrer au bercail tout comme bon nombre d’équipes éliminés dans la logique du déroulement de
Ce qui importe avant tout c’est que le bilan soit fait à partir d’analyses judicieuses sur la participation béninoise, sa deuxième depuis l’existence de la plus grande compétition sportive et footballistique du Continent.
Il est vrai que dès le premier tour de cette phase finale, le premier et le second du Groupe D des éliminatoires : Mali et Bénin sont d’office éliminés avec 4 points pour le Mali contre O point pour le Bénin.
Patrick Dansou M., fin analyse du cuir rond béninois et joueur a bien accepté de nous confier ce qu'il a retenu de la participation des béninois à cette CAN.
Le Bénin n’a pas de potentiel assez fourni
Pas d’effectif des grandes équipes pour participer à
Le peu dont on dispose il fallait savoir comment les manager pour avoir un rendement optimal. En plus il a fallu servir une brochette d'erreurs.
Les premières erreurs ne viennent pas des joueurs mais des autorités compétentes (encore qu’on doute de cette compétence) en charge du Sport qui ont fait signé à l’entraîneur Fabisch un contrat qui finit en 2010, donc en deux au lieu de conditionner son contrat définitif à la performance des Ecureuils à cette phase finale. D’ailleurs le coach n’a pas hésité à affirmer que la prestation de l’équipe n’est pas si mauvaise et qu’il ne démissionnerait pas puisqu’il a encore deux ans à passer avec la sélection. Ce qui explique peut-être sa désinvolture et son manque de résultat.
L’entraîneur a choisi son jeu en mettant le peu de potentiel sur les bancs de touche. L’équipe était non seulement divisée mais souffrait de failles organisationnelles sans quoi la seule équipe prenable qu’est le Mali n’aurait pas gagné le premier match.. Nous ne devons pas oublier que l’équipe n’avait pas l’homogénéité de
Pas de préparation conséquente
Le foot ce n’est pas que des joueurs mais aussi des supporters inconditionnels et dévoués. Mais au Bénin on n’a pas de supporters mais des rêveurs qui croient qu’il suffit d’aligner des joueurs pour gagner une rencontre.
La défaite totale du Bénin n’est que le résultat logique d’une mauvaise préparation. Pourquoi doit-on s’attendre à ramener une coupe après avoir disputé fièrement quelques matchs de la phase éliminatoire, qu'on assimile allègrement à un an de préparation plutôt à la va vite.
Voyez l’équipe de l’Egypte, elle était l’équipe championne d’Afrique, catégorie Junior en 2003. Il y a cinq an ce groupe de joueurs évoluait déjà ensemble. Il faut être de très grands rêveurs pour penser les battre. Quand l’équipe de Côte d’Ivoire la majorité des joueurs était Championne d’Afrique des Clubs 97-98 avec l’ASEC. Ils ont progressé très bien et le résultat est là. Kolo Touré et ses pairs avait à cette période à peine 17-18 ans. Même l’équipe du Mali avec les Seydou Kéita, Touré ont joué les éliminatoires cadets en 97 avec Adjamonssi.Comment on peut se comparer à ses gens.
Abscence de Management solide du potentiel
Le bénin dispose de très peu d’école de foot. Le gouvernement a mis plus d’un milliard de nos francs dans cette qualification et cet argent pourrait plutôt servir à renforcer les crédits des écoles de foot existantes comme CEFAS de Mr AJAVON à Cotonou. Il est temps que le gouvernement se ressaisissent plutôt que de dilapider l’argent du pauvre contribuable. Il faut nourrir de vraies ambitions pour le football. On peut avoir au bénin des centres comme celui de Salif Kéita au Mali et sortir des joueurs de la trempe de Diara.
Le gardien de but Chitou, qui festoie avec l’équipe adverse qui vient de battre son pays. De toute l’équipe béninoise c’est le gardien remplaçant Djidonou qui a le plus émerveillé lors de cette CAN. Après tout si tu fais une école de foot tu sauras apprécier la trajectoire d’une balle et faire de belles détentes.
La CAN ne se gagne pas en un battement de cils. On peut se faire battre mais être fièr d'avoir surtout rencontré et tenu tête m^me si c'est en une fraction de minutes à des très grandes équipes plusieurs fois championnes. Le Bénin a mérité sa qualification et a joué dans la cour des grands. C'est là la plus grande histoire de sa participation.
Vive le foot et pendant qu'on y il faut penser à changer ce nom qui, sans être supersticieux ne porte pas chance à l'équipe. ELEPHANTS, LIONS....qui n'en a pas peur?
Les Observateurs [Wilfriyd HEHOU - Bertrand Fokoku KPOGO]
AU DELA DE TOUT GARDONS LE SOURIRE, CE N'EST QU'UN JEU APRES TOUT
Mise à jour : Jeudi 31 Janvier 2008, 02:22
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Benin-Nigeria
Fabisch vote Djidonou
Ceci non pas parce que Chitou a demerite, mais parce qu il veut «donner a chaque joueur une chance de faire ses preuves.»
Sessegnon veut encore prendre du plaisir
On ne va pas faire le bilan ces jours-ci, car il reste encore un match. C'est vrai qu'on est venu à la CAN avec beaucoup d'ambitions. Vu la poule dans laquelle on était, on s'est posé beaucoup de questions. On a perdu nos deux premiers matchs, donc c'est forcément fini. Il reste le Nigéria. Le plus important pour nous c'est de continuer à prendre du plaisir, de vivre à fond cette compétition. On va tout donner.
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Défaite des Ecureuils face aux Eléphants
On ne finira jamais d'en parler!
Aubay-Rolland ZOHOUN
Les Ecureuils dans ce qui constituait le match de la vérité n'ont pas accompli de miracle, même si jusqu'au bout ils se sont battus comme pour montrer leur envie de bien faire. Les joueurs béninois pendant près de 40 minutes de jeu ont affiché un sérieux digne des plus grandes nations. Et puis, les successions d'erreurs permettent aux Eléphants de mener 2-0 avant la pause. Il n'y avait pas de catastrophe jusque-là, car devant, Sessègnon continuait son numéro en faisant vaciller à chaque fois le milieu de terrain ivoirien. Les Ecureuils, trop imprécis, ne parviennent pas à réduire la marque. Chaque erreur, ils la paient cash. Après Drogba (1-0 ; 40e) et Yaya Touré (2-0 ; 44e) en première période, c'est au tour de Kader Keita de profiter d'une relance hasardeuse de Chitou et d'une balle perdue par Chrysostome pour offrir un 3-0 (54e) aux Eléphants. Un score flatteur qui révèle le faible degré de concentration de l'équipe béninoise à certains moments-clés. Le sélectionneur du Bénin tente de relancer son équipe avec les entrées de Maïga à la place de Seidah Tchomogo (50e) et surtout du très attendu Ogoubiyi à la place de Gaspoz (50e) Après l'heure de jeu, c'est au tour de Dindané de placer un coup de tête imparable après avoir pris le dessus sur Adénon (4-0 ; 63e). chrysostome cède sa place après ce but, à Séka (63e). Drogba également sort au même moment pour Sanogo.
Mais les Eléphants qui ont pris le large donnaient ainsi le top de la fête annoncée pouvait commencer dans les tribunes du stadium de Sekondi. En toute fin de partie, le Bénin s'offre un but grâce à un centre de Sessègnon suivi d'un coup de tête de Omotoyossi qui laisse scotché le gardien ivoirien. (1-4 ; 92e).
Les Ecureuils, sans trop comprendre ce qui est arrivé quittent le terrain avec l'impression d'un mauvais rêve.
Quand on sait tout ce qui s'est passé depuis la qualification, on comprend que le match face au Eléphants a révélé le manque de sérieux avec lequel la campagne a été préparée. Le sélectionneur a dénoncé la préparation qu'il qualifie de « tour du monde ». Les supporters béninois eux, dès le premier match ont méconnu leur équipe.
Jocelyn Ahouéya qui a évolué à deux postes différents en deux matches ou encore Boco qui a joué dans 3 registres différents (excentré gauche, milieu défensif et arrière droit) sont les symboles de l'instabilité du système Fabisch.
Le double visage de l'équipe béninoise, défensive à l'entame du match et résolument offensive en fin de partie est un signe d'impréparation. Rien de tout ce qui s'écrit dans cet article n'étonnerait les lecteurs habituels de l'Autre Quotidien. Car à chaque étape nous avons souhaité la consolidation du staff et non sa déstabilisation.
Des resposables politiques de la sélection ont fait semblant de rester dans cette logique tout en détruisant un travail abattu en 15 mois par Edmé Codjo puis Wabi Gomez.
A cette coupe des nations, on est bien loin de l'équipe conduite par Wabi Gomez pendant les éliminatoires.
Fabisch Reinhardt et ceux qui l'ont embauché ont décidé de déstabiliser l'équipe en pleine compétition et on attend désormais que chacun tire toutes les conséquences de cet échec. Dans le cas échéant, le chef de l'Etat ou alors le peuple saura sanctionner le moment venu.
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Premier match des Béninois à la CAN 2008
Un choc sportivement amorti au Bénin
Dans la matinée, Cotonou, Capitale économique du Bénin vibrait à la grande messe du football africain. Un carnaval de soutien s’est organisé par les fans du football béninois. Partout dans la ville de Cotonou, s’était la joie, la ferveur et une volonté soutenue de gagner.
Tout un peuple dont en tête le Président de la république Dr Thomas Yayi Boni attendait l’entrée en lice du onze national Béninois. Banderoles maillot et chemises jaunes et drapeau national circulaient partout dans la ville. Suspens, le joueur béninois Mouri Ogoubiyi sera-t-il aligné ? Treize heures, la composition des onze devant livrer ce match a été annoncée, et à la grosse déception et surprise, Mouri le milieu offensif de l’Equipe n’est pas aligné ainsi que le meneur du jeu Manceau de
lisaient sur les visages de eux-là qui continuaient de nourrir l’équipe national de leur soutien indéfectible et de leur espoir inébranlable. L’intérêt National était en jeu et certains supporters laissaient entendre « avec ou sans Mouri le Bénin gagne ». Plus les heures passaient plus l’inquiétude se lisaient au niveau des supporters Béninois que Maliens vivant à Cotonou. Tout le monde avait hâte que le match commence tout de suite pour libérer toute une nation de l’angoisse. Que soit les dirigeants du pays, les artistes qui se mobilisent dans une rhétorique mélodieuse et les médias béninois, le côté politique ou le commercial a été relégué au second rang au profit de l’unité nationale. On pouvait entendre les taxis motos communément appelés Zemidjan toujours vêtu du jaune, aux couleurs de l’équipe nationale crier « allez les Ecureuils ». Dix neuf heures, vingt heures, vingt heures trente voici venu le moment fatidique. Tout le peuple retenait son souffle devant les écrans de télévision. L’Arbitre lance la rencontre et tout était parti pour une victoire des deux cotés selon qu’on était supporter béninois ou malien. Tout le monde était concentré sur le match et on pouvait qu’entendre les échos de la télévision. Les rues étaient déserts seuls les kiosques et restaurant étaient animés de monde ainsi que les places publics dotées d’écrans géants. Des commentaires frisaient de toute part parmi les supporters qui voulaient se libérer de leur tract. On pouvait aussi entendre que ce premier match était décisif pour la suite de la compétition. Au cours du match, certains s’accrochaient à des espoirs même infime soit-il ! D’autres aussi ne manquaient pas de réalisme tout en commentant que le Mali est un habitué de grande compétition et n’est pas à une seconde participation comme le Bénin. Des pronostics, personnes n’osait s’y faire. Mais ils ne manquaient pas aussi d’applaudir de bons gestes techniques des joueurs et de huer s’ils en font de mauvais. Après, la première mi-temps on pouvait souffler car les buts des deux côtés sont restés vierges et l’espoir augmentait en tout un chacun des supporter. A la reprise où quatre minutes de jeu après, sur une faute commise sur Dembélé TRAORE l’arbitre accorda un penalty à l’équipe malienne. Ce fut la désolation dans les rangs des supporters béninois. Certains supporters vont jusqu’à fustiger l’arbitrage, mais d’autres trouvent tort à certains joueurs et l’entraîneur. Le score resté est resté inchangé malgré la détermination de joueurs avec l’entrée de Stéphane SESSEGNON. Il n’y aura eu que trois minutes de temps additionnel qui n’ont rien changé du score. Le Mali a battu le Bénin 1 à 0. On pouvait remarquer alors le calme dans les rues.Des sentiments de regret, colère et déception animaient les supporters. Certains étaient contre le choix tactique de l’entraîneur Reinhardt Fabisch. On lui reprochait ’avoir aligné une équipe défensive qui n’a rien apporté en attaque. Aussi l’absence de Mouri OGOUBIYI, le milieu offensif de l’Etoile du Sahel et pièce maîtresse des Ecureuils était déplorée. Certains laissaient entendre « si Mouri était là on aurait gagné ».
Mais Malgré l’absence des jokers de cette équipe jeune et dynamique des écureuils, Mouri Ogoubiyi, les joueurs alignés ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour remporter en vain cette victoire vivement attendue par les maliens.
Après le match, des commentaires frisant de toutes parts condamnant les uns et les autres de cette défaite. Mais l’espoir y est encore malgré que les matchs restants s’annoncent plus durs que le joué. Le Nigeria déjà blessé ne se laissera plus fait et les éléphants ne voudront plus perdre un seul match au risque de se voir arracher la première place dans ce pool. Les béninois restés à la maison sont prêts à tout donner pour rehausser le moral des joueurs face à ces hypothèses sportivo-psychologiques dépourvues heureusement de toute évidence.
Constatons alors clairement que des commentaires des uns et des autres, objectifs ou subjectifs, on peut retenir que le Bénin n’a peur de rien et ne subit aucune pression psychologique. Toute chose qui augure de bons auspices pour l’émergence du sport roi au Bénin qui mérite plus du sérieux et de technique dans l’organisation.
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Qualifications
Pays qualifiés
Les qualifications à la CAN 2008 ont débuté en septembre 2006
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Coupe d'Afrique des nations de football 2008
GHANA
L'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de football en 2008 a été accordée au Ghana le 8 juillet2004 par le comité exécutif de la Confédération africaine de football en réunion au Caire. Les votants avaient le choix entre le Ghana et la Libye. Cette dernière désavantagée par le fait que deux pays de la région Afrique du Nord avaient déjà accueilli les deux dernières CAN (Tunisie en 2004, et Égypte en 2006), n'a pas fait le poids face aux ghanéens qui l'ont emportés 9 votes à 3.
L'Afrique du Sud également candidate au départ, a fini par retirer sa candidature en mai après avoir été désignée pour l'organisation de la Coupe du monde de football 2010.
Ça sera la quatrième fois que le Ghana accueillera la CAN après 1963, 1978 et 2000 (conjointement avec le Nigéria).
Qualifications
Le tirage au sort des qualifications à la CAN 2008 a été effectué le 23 février2006. 12 groupes ont été tirés au sort, 11 de 4 équipes et 1 de 3 équipes. Les premiers de chaque groupe sont qualifiés au tournoi final, ainsi que les 3 meilleurs deuxièmes rejoindront le Ghana qualifié d'office en tant que pays organisateur.
Les qualifications à la CAN 2008 ont débuté en septembre 2006
- Égypte (21e participation à une CAN)
- Ghana (16e participation à une CAN, Pays hôte qualifié d'office)
- Flag_of'Cote_d%27Ivoire.svg"> Côte d'Ivoire (16e participation à une CAN)
- Cameroun (15e participation à une CAN)
- Nigeria (15e participation à une CAN)
- Maroc (13e participation à une CAN)
- Tunisie (13e participation à une CAN)
- Zambie (13e participation à une CAN)
- Sénégal (11e participation à une CAN)
- Guinée (9e participation à une CAN)
- Afrique du Sud (7e participation à une CAN)
- Soudan (7e participation à une CAN)
- Mali (5e participation à une CAN)
- Angola (4e participation à une CAN)
- Bénin (2e participation à une CAN)
- Namibie (2e participation à une CAN)
Tournoi final
Le tirage au sort s'est effectué le vendredi 19 octobre à Accra.
La répartition des équipes qualifiées s’effectue en fonction des résultats obtenus lors des dernières éditions. Ainsi, le vainqueur de la précédente édition bénéficie de 7 points, et le finaliste en a 5. Les demi-finalistes se contentent de 3 points chacun, alors que les quart de finalistes ont chacun 2 points et les éliminés au premier tour rentrent avec un seul point. Un coefficient de 3 est accordé à la dernière édition disputée en Égypte. En clair, les points de chaque pays participant à cette édition sont multipliés par 3. Par exemble, avec un total de 18 points, le Sénégal partage la 3e place avec le Nigeria.
Pour rappel, la Cote d’Ivoire, le Nigeria, l’Egypte, le Soudan, le Sénégal, l’Angola, la Guinée, le Mali, la Namibie, la Zambie et le Maroc ont dominé leur groupe respectif pour se qualifier. La Tunisie, le Bénin et l’Afrique du Sud ont bénéficié des trois places de meilleurs deuxièmes. Le Ghana, pays hôte est qualifié d’office au nom du règlement.
Les quatre groupes suite au tirage au sort :
Groupe B |
Groupe D : |
Stades
Ville | Stade | Capacité |
---|---|---|
Accra | Ohene Djan Stadium | 44 000 |
Kumasi | Baba Yara Stadium | 44 000 |
Tamale | Tamale Stadium | 21 017 |
Sekondi-Takoradi | Essipong Sports Stadium | 20 000 |
Nations qualifiées
Surnom des équipes
Équipe
Surnom
Afrique du Sud
les Bafana Bafana
Angola
les Palancas Negras
Bénin
les Ecureuils
Cameroun
les Lions Indomptables
Flag_of'Cote_d%27Ivoire.svg"> Côte d'Ivoire
les Éléphants
Égypte
les Pharaons
Ghana
les Blacks Stars
Guinée
le Sily National
Mali
les Aigles du Mali
Maroc
les Lions de l'Atlas
Namibie
les guerriers
Nigeria
les Super Eagles
Sénégal
les Lions de la Teranga
Soudan
les Faucons de Jediane
Tunisie
les Aigles de Carthage
Zambie
les Warriors
Soure : Wikipedia
Mise à jour : Vendredi 26 Octobre 2007, 20:54
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