Défaite des Ecureuils face aux Eléphants
On ne finira jamais d'en parler!
Un entraîneur arrivé deux mois après la qualification, une préparation effectuée sur 3 continents, une équipe incomplète débutant la compétition, et au finish, un match avec beaucoup de regrets et des erreurs souvent impardonnables. 1-4, les Eléphants ne demandaient pas mieux.
Aubay-Rolland ZOHOUN
Les Ecureuils dans ce qui constituait le match de la vérité n'ont pas accompli de miracle, même si jusqu'au bout ils se sont battus comme pour montrer leur envie de bien faire. Les joueurs béninois pendant près de 40 minutes de jeu ont affiché un sérieux digne des plus grandes nations. Et puis, les successions d'erreurs permettent aux Eléphants de mener 2-0 avant la pause. Il n'y avait pas de catastrophe jusque-là, car devant, Sessègnon continuait son numéro en faisant vaciller à chaque fois le milieu de terrain ivoirien. Les Ecureuils, trop imprécis, ne parviennent pas à réduire la marque. Chaque erreur, ils la paient cash. Après Drogba (1-0 ; 40e) et Yaya Touré (2-0 ; 44e) en première période, c'est au tour de Kader Keita de profiter d'une relance hasardeuse de Chitou et d'une balle perdue par Chrysostome pour offrir un 3-0 (54e) aux Eléphants. Un score flatteur qui révèle le faible degré de concentration de l'équipe béninoise à certains moments-clés. Le sélectionneur du Bénin tente de relancer son équipe avec les entrées de Maïga à la place de Seidah Tchomogo (50e) et surtout du très attendu Ogoubiyi à la place de Gaspoz (50e) Après l'heure de jeu, c'est au tour de Dindané de placer un coup de tête imparable après avoir pris le dessus sur Adénon (4-0 ; 63e). chrysostome cède sa place après ce but, à Séka (63e). Drogba également sort au même moment pour Sanogo.
Mais les Eléphants qui ont pris le large donnaient ainsi le top de la fête annoncée pouvait commencer dans les tribunes du stadium de Sekondi. En toute fin de partie, le Bénin s'offre un but grâce à un centre de Sessègnon suivi d'un coup de tête de Omotoyossi qui laisse scotché le gardien ivoirien. (1-4 ; 92e).
Les Ecureuils, sans trop comprendre ce qui est arrivé quittent le terrain avec l'impression d'un mauvais rêve.
Aubay-Rolland ZOHOUN
Les Ecureuils dans ce qui constituait le match de la vérité n'ont pas accompli de miracle, même si jusqu'au bout ils se sont battus comme pour montrer leur envie de bien faire. Les joueurs béninois pendant près de 40 minutes de jeu ont affiché un sérieux digne des plus grandes nations. Et puis, les successions d'erreurs permettent aux Eléphants de mener 2-0 avant la pause. Il n'y avait pas de catastrophe jusque-là, car devant, Sessègnon continuait son numéro en faisant vaciller à chaque fois le milieu de terrain ivoirien. Les Ecureuils, trop imprécis, ne parviennent pas à réduire la marque. Chaque erreur, ils la paient cash. Après Drogba (1-0 ; 40e) et Yaya Touré (2-0 ; 44e) en première période, c'est au tour de Kader Keita de profiter d'une relance hasardeuse de Chitou et d'une balle perdue par Chrysostome pour offrir un 3-0 (54e) aux Eléphants. Un score flatteur qui révèle le faible degré de concentration de l'équipe béninoise à certains moments-clés. Le sélectionneur du Bénin tente de relancer son équipe avec les entrées de Maïga à la place de Seidah Tchomogo (50e) et surtout du très attendu Ogoubiyi à la place de Gaspoz (50e) Après l'heure de jeu, c'est au tour de Dindané de placer un coup de tête imparable après avoir pris le dessus sur Adénon (4-0 ; 63e). chrysostome cède sa place après ce but, à Séka (63e). Drogba également sort au même moment pour Sanogo.
Mais les Eléphants qui ont pris le large donnaient ainsi le top de la fête annoncée pouvait commencer dans les tribunes du stadium de Sekondi. En toute fin de partie, le Bénin s'offre un but grâce à un centre de Sessègnon suivi d'un coup de tête de Omotoyossi qui laisse scotché le gardien ivoirien. (1-4 ; 92e).
Les Ecureuils, sans trop comprendre ce qui est arrivé quittent le terrain avec l'impression d'un mauvais rêve.
Les autorités béninoises rattrapées par les improvisations
Quand on sait tout ce qui s'est passé depuis la qualification, on comprend que le match face au Eléphants a révélé le manque de sérieux avec lequel la campagne a été préparée. Le sélectionneur a dénoncé la préparation qu'il qualifie de « tour du monde ». Les supporters béninois eux, dès le premier match ont méconnu leur équipe.
Jocelyn Ahouéya qui a évolué à deux postes différents en deux matches ou encore Boco qui a joué dans 3 registres différents (excentré gauche, milieu défensif et arrière droit) sont les symboles de l'instabilité du système Fabisch.
Le double visage de l'équipe béninoise, défensive à l'entame du match et résolument offensive en fin de partie est un signe d'impréparation. Rien de tout ce qui s'écrit dans cet article n'étonnerait les lecteurs habituels de l'Autre Quotidien. Car à chaque étape nous avons souhaité la consolidation du staff et non sa déstabilisation.
Des resposables politiques de la sélection ont fait semblant de rester dans cette logique tout en détruisant un travail abattu en 15 mois par Edmé Codjo puis Wabi Gomez.
A cette coupe des nations, on est bien loin de l'équipe conduite par Wabi Gomez pendant les éliminatoires.
Fabisch Reinhardt et ceux qui l'ont embauché ont décidé de déstabiliser l'équipe en pleine compétition et on attend désormais que chacun tire toutes les conséquences de cet échec. Dans le cas échéant, le chef de l'Etat ou alors le peuple saura sanctionner le moment venu.
Aubay-Rolland ZOHOUN, depuis Sekondi
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